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PROMOTION DES DROITS DE L’HOMME
Séances d’initiation en faveur de 2300 lycéens
Forger une jeunesse sensible aux droits de l’homme. Mises sur les rails par la Commission Nationale Indépendante des Droits de l’Homme (CNIDH) par truchement de son service de la promotion, des séances d’initiation aux droits de l’homme et leurs points d’ancrage battent leur plein dans les lycées. En collaboration avec la Circonscription Scolaire (CISCO) de Tana ville, la première phase, entamée au mois de juillet, a permis de prodiguer des initiations au bénéfice de près de deux mille trois cents élèves, regroupés dans quarante-six salles de classe. Cette initiative offre d’une part un espace concret pour aborder les droits de l’Homme à l’endroit des élèves afin de leur permettre de s’en acquérir, et d’autre part, réveille les valeurs morales qui exhortent des attitudes positives, susceptibles de créer un état d’esprit où la tolérance et le respect d’autrui l’emportent sur la violence. Les premières rencontres ont permis de couvrir les grands lycées de la CISCO de Tana ville.
Des affiches grand format mettant en exergue la Déclaration Universelle de Droits de l’Homme (DUDH) en versions française et malgache, ont été laissées aux bons soins des élèves pour une meilleure appropriation, hormis d’autres supports sur le mandat de la CNIDH, les droits des femmes, enfants, personnes en situation handicap ainsi que celles qui sont âgées ou vivant avec le VIH.
Défi
D’autres séances seront organisées incessamment dans les lycées implantés dans les provinces, régions et districts, suivant la même formule. Le défi est de couvrir le maximum d’établissements scolaires de par la Grande Île.
« La Commission prône le rôle vital de l’éducation dans la promotion du respect, de la participation, de l’égalité et de la non-discrimination dans nos sociétés. L’objectif est de placer les droits de l’homme au cœur du système », confie Mireille Rabenoro, présidente de la CNIDH Madagascar.
« La pérennisation de cette approche serait un tremplin pour établir de manière graduelle la part de responsabilité de la jeunesse malgache à porter haut ces principes pour les traduire en réalité dans la société où elle évolue. La finalité rejoint la prévention des conflits et différentes formes de violation des droits humains. Elle s’articule de surcroît à la promotion de l’égalité », conclut-elle.
Les séances reprendront dès le coup d’envoi de la prochaine année scolaire.